Qui je suis

Je suis mère de deux jeunes enfants et suis en couple avec le papa. J’ai étudié la psychologie clinique à Marie Haps et l’ anthropologie sociale et culturelle à l’ULB.

J’ai aussi été formée aux approches suivantes: EMTE (Atmaram), PTR (IMHEB), Constellations familiales et systémiques (Caroline Boland), PNL (Institut Ressources) et Profilage Alimentaire (Taty Lauwers).

Curieuse de tout ce qui peut venir prendre soin de la vie, j’explore avec passion de nombreuses approches et étoffe ainsi ma palette de soins. Avec notamment la Pleine Conscience, l’IFS, la CNV, la sophrologie, l’Ikigaï, le TRE, la danse des 5 rythmes, la cuisine…

Durant près de 20 ans j’ai travaillé dans le secteur de l’immigration sur Bruxelles en tant que coordinatrice, formatrice et coach. J’ai beaucoup apprécié les rencontres et les expériences que j’y ai faites, notamment dans l’accompagnement de personnes touchées par un burn-out. A un moment donné, je me suis sentie frustrée de ne pas pouvoir aider davantage le public sur le plan émotionnel, tout aussi essentiel pour moi que les questions sociales et juridiques. Je me suis alors tournée vers l’accompagnement thérapeutique individuel.

Les émotions nous servent de boussole intérieure

Ma vie n’a pas toujours été simple. J’ai eu à faire des deuils assez importants et ai eu beaucoup de difficultés à avoir mes enfants.

Lorsque j’étais jeune, j’étais en fuite par rapport aux systèmes qui m’entouraient. Je craignais les conventions, les attentes. Ce mode d’être me convenait parfaitement bien. Je voyageais, j’appréciais ma liberté.

us tard, j’ai rencontré des problèmes lors de la grossesse de mon premier enfant. Dès le début, les médecins m’ont en effet avertie qu’elle n’arriverait peut-être pas à terme. Je sentais pourtant que ce petit bout qui grandissait en moi allait bien.  Mon intuition me disait d’y croire et j’ai eu bien raison de me fier à mes sensations. Aujourd’hui, il va très bien.

Encore plus tard, j’ai accompagné une personne très proche de moi, jeune, en fin de vie. Durant près de deux ans, je l’ai suivie dans ses soins palliatifs qui se déroulaient en partie chez moi. Face à la mort, à cette fin de vie sur terre, il n’y a aucune parole, aucune pensée qui puisse réellement réconforter. Le seul soutien infaillible, pour l’autre, et pour soi, est l’amour qu’on peut encore se donner. Cette énergie si précieuse qu’elle n’a aucune limite, physique, énergétique.

Mais en s’ouvrant à l’amour, on s’ouvre aussi à la palette émotionnelle intense de ces moments-là; tristesse du départ de l’être aimé, colère face à l’injustice de sa maladie, peur qu’il ne souffre mais joie aussi de ces moments encore à passer ensemble et  de ces souvenirs que la personne laisse derrière elle. Si je m’étais forcée à refouler mes émotions, ma tristesse, comme certains me le conseillaient, non seulement elle serait réapparue de plus belle, peut-être même sous forme de maladie (« mal à dire ») mais aussi j’aurais probablement éteint toute une partie de moi.

Même si ce n’était pas toujours facile, que mes émotions me faisaient peur, je ne regrette pas un seul instant de les avoir vécues. Je me rappelle de ce que ma formatrice me disait: « On est bien plus fatigué de lutter contre une émotion que de la vivre et de la laisser passer ».

C’est ainsi que j’ai accueilli mes émotions, mes peurs, mes parts d’ombre. En y étant connectée, en ne cherchant pas à les « domestiquer » avec mon mental, j’ai mieux compris quels étaient mes besoins essentiels et surtout comment les nourrir et me responsabiliser face à ceux-ci.

Aujourd’hui, je vois les émotions comme une véritable médecine. Elles nous servent de boussole et nous indique le chemin à suivre. 

« La blessure est l’endroit où la lumière rentre en vous. Ces douleurs que vous ressentez sont comme des messages. »

Rumi

Notre corps nous guide vers nos nombreuses ressources

Mes études de psychologie et d’anthropologie ainsi que l’esprit de philanthropie inhérent à celles-ci m’orientent dans mon travail aujourd’hui.

Je vois les personnes que j’accompagne comme des êtres uniques, aux histoires singulières, aux appartenances multiples. Je pratique une écoute active, humaniste, bienveillante et non jugeante. 

Je suis aussi convaincue que nous portons les réponses en nous. En écoutant notre corps, en nous ouvrant au langage symbolique de notre inconscient, nous reprenons confiance en nos ressources. Nous devenons plus à même d’envisager ce qui nous convient et prenons du recul par rapport à nos conditionnements extérieurs. 

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Apprendre à écouter les signes du corps nous aide à discerner si nos expériences sont favorables ou non au maintien de notre intégrité. Conscientisé à travers le corps, notre instinct de survie devient alors une intuition plus puissante que bon nombre de raisonnements alambiqués

Thierry Janssen - La solution intérieure

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